Comment fais-tu pour faire vivre ta famille ? Avec les dons uniquement ? (Question/Réponse)

Question :

Bonjour Remy✨️

Je t'ai découvert grâce à lulumineuse il y a maintement plusieurs années. Je trouve tes réflexions pertinentes et j'aime ta façon d'expliquer tes perceptions.

Dailleur je souhaite te remercier pour tes partages.

Jai remarqué que tu n'as pas de prestations payantes mais que tu vis de dons.

 moi qui suis aidante familiale et qui m'occupe de ma fille autiste avec des moyens plus que minimum.

Je me pose la question, Comment fais tu pour faire vivre ta famille?

Peut être est ce un seuil que je n'arrive pas à dépasser  ou  il y a quelque chose qui m'échappe.

Je m'excuse d'avance si ma question est trop personnelle.
Jespere vraiment ne pas te deranger et t'importuner avec ma question mais comme cela fait maintenant plusieurs semaine que j'y pense j'ai décidé de me lancer et de poser simplement la question.

Belle soiree
Amélie

 

Réponse :

Bonjour Amélie,

C’est plus précisément la Foi qui m’alimente.

Comme tu l’as constaté en effet je ne vends rien. Donner inconditionnellement est la base de la Foi. La Foi en l’équilibre.

Je sais que j’aurai exactement ce dont j’ai besoin à partir du moment où j’œuvre pour les autres de façon inconditionnelle. Au passage, cela n’est pas à confondre avec la générosité institutionnelle où des associations me diraient comment être généreux.

Il s’agit de faire ce que je ressens profondément devoir faire dans l’instant présent, puis de l’offrir sans favoritisme, et sans me soucier de ce que cela va devenir ou de ce que cela va me rapporter.

Et là, Internet est un outil très pratique pour rendre accessible ce que l’on crée au plus grand nombre. Au passage, « rendre accessible au plus grand nombre » ne veut pas dire « vouloir être écouté par le plus grand nombre ». Il ne s’agit pas d’aller déranger des gens qui n’ont rien demandé, il s’agit simplement de planter une graine là où la plupart des gens pourront accéder à ses fruits, lorsqu’ils suivront leur guidance intérieure.

Quand on veut être entendu, c’est qu’on n'a pas la Foi que les gens seront parfaitement guidés par l’invisible, et non pas par du démarchage ou par des algorithmes. C’est pourquoi quand on a la Foi, il n’y a pas à dire aux gens de « liker », de partager ou de commenter pour améliorer notre référencement sur Google ou YouTube. On sait que l’invisible est bien au-delà de toutes ces tentatives humaines de contrôle.

Aussi, la Foi est la base puisque vivre de cette manière demande d’être patient et de savoir se contenter de ce que l’on a à chaque instant.
Quand on vit sans fiche de paye, sans chiffre d’affaire, sans retraite, etc, on ne peut pas se permettre de gaspiller de l’argent dans des faux besoins (vacances, viande, alcool,...).

Et la plupart des gens ne croient pas une seconde en tout cela parce que leurs faux besoins les ont rendus dépendants. Ce qu’ils pensent être le contentement est très loin de ce qu’est le minimum vital.

Qu'en est-il de ceux qui possèdent bien plus que le minimum vital ?
- Soit ils travaillent pour cela et n'ont pas capté qu'ils pouvaient arrêter de travailler.
- Soit ils n'ont pas capté qu'ils pouvaient donner de l’argent.
Ce trop plein ne leur laisse pas de place à l'inspiration, la véritable richesse.

Prendre conscience qu’on ne manque de rien, ça ne se fait pas juste en l’entendant dire. Cela demande un réel et profond travail intérieur.

J'en viens maintenant plus précisément à ta question, mais cette introduction était nécessaire pour comprendre l’état d’esprit.

Il ne s'agit pas de ne vivre que de dons mais il s'agit d'en être capable.
C'est un état d'esprit, pas une méthode.

Personnellement je suis capable de ne vivre que de dons grâce à la Foi en l'équilibre. Donc j'offre la possibilité de me faire des dons, à tous ceux qui souhaitent rétablir l'équilibre par rapport à ce que je donne.

J'ouvre donc cette porte à l'invisible pour matérialiser l'argent dont j'ai besoin selon lui. Et je dis bien selon lui, ce qui n'a rien à voir avec ce que pourrait vouloir mon mental-ego comme retour.

C'est pourquoi il faut apprendre à encaisser l'ingratitude, au risque sinon de se plaindre de manquer, tout en reprochant intérieurement aux autres de ne pas être reconnaissants. La Foi n'a rien à faire de la reconnaissance et des jugements potentiels, elle accepte, en totale confiance avec l'histoire qui se déroule.

Aussi, la Foi n’est pas l’espoir. La Foi sait qu’il y aura un retour, qu’il convienne ou non au mental-ego, et cette confiance te permet de rester concentré sur le présent. Alors que l’espoir te sors de l’instant présent et te focalise sur le futur, en espérant un retour.

Maintenant je me dois d'être précis par rapport à ta question pour expliquer que l'invisible ne se soucie pas de la forme que prend l'argent dont j'ai besoin. Et ça je l'ai constaté par l’expérience...

Au début je me suis servi des allocations chômage le temps de commencer à écouter intérieurement ce que j’avais à créer afin de pouvoir l’offrir, car mon mental-ego était encore là malgré « l’éveil spirituel » qui m’invitait à me détacher de la société. Cette société qui nous incite à profiter de notre petite vie égocentrique, et non à respecter la vie.

Se détacher du mental-ego, ça ne se fait pas juste en le pensant, c’est un vrai travail. Donc au début il faut savoir lui donner encore un peu à manger au risque de sombrer dans son stress. L’idée est de réduire sa gamelle petit-à-petit.

Cela n’est pas à confondre avec « profiter des allocations en attendant le nouveau monde ». Pendant cette période de chômage, mon réel travail a commencé. Tout le monde ne passe pas nécessairement par cette forme d’étape, on peut aussi se détacher en douceur du mental-ego en ayant touché un héritage par exemple, en revendant sa maison au crédit interminable pour redevenir libre dans l’instant présent, ou autre détachement financier qui permette de faire le pont entre notre ancien état d’esprit qui vibrait le manque et notre nouvel état d’esprit qui vibre l’abondance et le contentement.

Puis un jour j’ai pris la décision d’arrêter de dire à Pôle Emploi ce qu’il faut pour pouvoir continuer à toucher le chômage. J’étais prêt à vivre totalement de la Foi en ne laissant comme possibilité de financement pour moi et mes enfants seulement les dons qu’on me ferait en retour de ce que je donne (vidéos, musiques, conseils,…)

Toutefois je vis en couple et je ne peux pas interdire à Agate de gagner de l'argent si bon lui semble, avec un travail de 3D ou en se renseignant par rapport à des allocations sociales auxquelles nous avons cotisé dans nos emplois passés.

Par exemple elle a souhaité ouvrir un cabinet de psychothérapie pour en faire l’expérience.

Ce qui est intéressant c’est que ce n’est pas un métier avec un salaire garanti, mais un métier indépendant, donc même si cela reste ancré en 3D, il y a tout de même un état d’esprit qui tend vers la Foi. Et là où la plupart des entrepreneurs vont stresser par rapport à ça, je la trouve plutôt détendue. Je pense sincèrement qu’elle fait cela parce que sa petite voix intérieure lui a dit de le faire, et non pas parce qu’elle a peur de manquer d’argent. Toutefois, il lui faut être vigilante vibratoirement à ce que son mental-ego ne reprenne pas la main sur cet élan du cœur en le transmutant en obligation esclavagiste.

Et ce qui est amusant, c’est que lorsqu’elle gagne de l’argent, je ne reçois plus de dons, ou j’en reçois moins. Et lorsqu’elle ne gagne pas d'argent, j’en reçois assez pour combler nos besoins primaires. Pourtant je ne dis jamais à personne l’état de mes finances, et je ne fais jamais d’appel aux dons, donc ceux qui me donnent ne sont absolument pas influencés par cela. Cela prouve bien que l’invisible gère l’équilibre. Il suffit de lui faire confiance, de me contenter de ce que j’ai, et de continuer à donner pour alimenter le moteur.

Certes je te parle de mon cas ici et non pas de toi qui n'est pas en couple, mais c'est pour t'expliquer que l'invisible ne se soucie pas de la FORME que prend l'argent dont on a besoin.

Ce qui compte c'est d'avoir exactement ce dont on a besoin dans l'instant et non pas le jugement que va porter dessus le mental-ego. Qu'il soit culpabilisant (profiteur! chanceux!) ou valorisant (tes vidéos marchent bien! tes musiques plaisent!), ça ne vaut rien face à la Foi puisque la Foi nous rend intouchable aux jugements.

Donc il ne s'agit pas de ne vivre que de dons, il s'agit d'avoir confiance en l'équilibre.

À partir de là tu œuvres sans te soucier de ce que cela te rapporte et de comment ça te le rapporte, puisque tu sais qu'en donnant tu crées un vide qui ne peut que se remplir grâce à la loi de l'équilibre.

Alors au lieu de te focaliser sur tes comptes bancaires, je te conseille plutôt de te demander ce que tu peux donner, et l'évidence de l’œuvre que tu as à accomplir dans l'instant te le dira.

Et tu verras, après tu remercieras l'invisible de ne pas avoir quelqu'un (patron, mari, famille, ami,...) qui t'assure des finances confortables, car cela t'aurait rendu paresseuse, et tu n'aurais jamais découvert le chef d’œuvre que tu es.

Biz
Rémy